5 interrogations que se posent les locataires
Voici donc la réponse à cinq des interrogations les plus fréquentes :
Le statut de locataire comporte des obligations. Ce qui peut faire émerger des questions sur l'entretien et l'assurance du logement mais aussi plus largement sur le contrat de location.
Le locataire doit obligatoirement souscrire une assurance habitation, afin de se couvrir contre les risques d'incendies ou de dégâts des eaux, et doit pouvoir, à ce titre, fournir une attestation d'assurance à son propriétaire lors de la remise des clés, et une fois par an si le bailleur l'exige. En cas de manquement, il s'agit d'un motif suffisant pour résilier le bail.
Le locataire est responsable de l'entretien et des réparations courantes du logement. Il est tenu d'entretenir les parties extérieures à usage privatif. Il doit donc tailler les haies, élaguer les arbres ou tondre la pelouse. C'est également à lui que revient l'entretien de l'intérieur de la maison, qu'il s'agisse des murs, des sols, des plafonds, des parties vitrées ou des meubles fournis. Le locataire est également obligé d'entretenir les canalisations, et doit éviter les dépôts de calcaire. C'est à lui de ramoner les conduits de fumée, de gaz ou de ventilation, ou de remplacer les ampoules ou fusibles défectueux.
De manière générale, pour quitter une location, le locataire est soumis à un préavis de trois mois. Cependant, ce délai peut être réduit à un mois pour divers motifs:
- si le logement se situe en zone tendue (plutot dans les grandes villes)
- si perte d'un emploi ou l'obtention d'un premier emploi
- si le locataire obtient un logement social
- si mutation professionnelle
- si problème de santé.
Peut-on refuser de faire visiter son logement ?
Conformément à la loi n° 89-462, le locataire a parfaitement le droit de refuser d'ouvrir sa porte à de futurs locataires souhaitant visiter le logement. En revanche, ce droit vaut uniquement en dehors de sa période de préavis, au cours de laquelle il est obligé d'autoriser les visites, à raison de 2 heures par jour ouvrable maximum.
Qui paie les travaux d'un logement locatif ?
Selon la loi, le propriétaire est tenu d'offrir à son locataire un logement en bon état d'usage, c'est-à-dire un logement décent. C'est donc à lui que revient le paiement des gros travaux comme tous ceux relatifs à la réfection des toitures et des façades, à l'entretien du chauffage et de la chaudière, aux menuiseries ou à la création d'espaces verts. Le locataire n'a à payer que les petits travaux d'entretien. Dans tous les cas, il doit absolument prévenir son propriétaire de tous les travaux qu'il compte effectuer dans le logement.